Nous ne sommes pas en 2012! Le moine Dionysius
Exiguus, qui a estimé au VIe siècle le début de l'ère chrétienne,
«s'est à l'évidence trompé de quelques années dans ses calculs», écrit
Benoît XVI dans le troisième tome de sa trilogie sur le Christ consacré
cette fois à L'Enfance de Jésus, titre de l'ouvrage publié
mercredi en France chez Flammarion. «La date historique de la naissance
de Jésus est donc à fixer quelques années auparavant», conclut le Pape
qui cosigne également cet ouvrage de théologie, très accessible, sous
son nom, Joseph Ratzinger.
Le Pape ne date pas notre année mais
l'erreur porte sur «six ou sept années», constate-t-il, selon un autre
calcul lié à l'astronome Kepler. Voire de quatre années, selon les
«tables chronologiques chinoises», quand il aborde la question de la
fameuse étoile qui aurait guidé les mages vers la grotte de Bethléem.Vente à des œuvres
Des mages qui seraient des savants perses, établis à Babylone, l'actuel Irak, à la fois philosophes et astronomes: «La grande conjonction de Jupiter et de Saturne dans le signe zodiacal des Poissons en 6-7 avant J.-C. semble être un fait vérifié. Elle pouvait orienter des astronomes du milieu culturel babylonien et perse vers le pays de Juda, vers un “roi des juifs”.»
Nous sommes donc plutôt selon ces considérations - déjà bien connues dans les milieux théologiques - plutôt en 2018 ou 2019 Adieu donc à l'apocalypse maya promise pour décembre 2012!
Plus sérieusement, le propos de ce troisième ouvrage du Pape porte effectivement, non pas tellement sur l'enfance du Christ, sur laquelle les textes des Évangiles sont discrets, mais sur l'origine du Christ, sa conception et sa naissance. Bref sur Noël, pour ce qui s'annonce comme un troisième succès de librairie pour ce petit ouvrage de 180 pages facile à déposer sous les sapins Mais là n'est pas non plus le propos du Pape (...)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire